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Couverts végétaux

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L'interculture (période entre deux cultures) est longtemps restée sans intérêt. Aujourd'hui dans le but d'optimiser les agro systèmes, cette période est l'occasion d'envisager des couverts végétaux. 

Leur implantation présente trois avantages principaux : un respect de la réglementation, une maximisation du potentiel agronomique et une augmentation de la production.

Respecter les obligations réglementaires 

La mise en place de couverts végétaux est obligatoire en zone vulnérable, pour la certification en dérogation au verdissement de la PAC et pour les surfaces d'intérêt écologique. 

Améliorer le potentiel agronomique

Les couverts végétaux offrent de nombreux atouts agronomiques. Ils peuvent :

  • limiter l'érosion hivernale par une couverture du sol,
  • réduire le lessivage d'azote en captant les nitrates par leurs racines,
  • fournir de l'azote pour la culture suivante,
  • améliorer la structuration du sol,
  • limiter les adventices.

Chaque espèce de couvert possède des caractéristiques particulières. Le choix des familles et des espèces sera fait en fonction de la valorisation souhaitée. Les mélanges d'espèces et une diversité importante sont à privilégier pour obtenir le maximum pour en tirer des bénéfiques agronomiques.

Valoriser une interculture comme une autre production 

Cette période entre deux cultures permet d'envisager de produire davantage sur une année. Plusieurs productions peuvent ainsi être valorisées

  • fourrage pour les animaux,
  • matière sèche pour la méthanisation,
  • deuxième culture.

Si certaines valorisations sont nouvelles, la production de fourrage (ou de dérobée) et la double culture sont déjà pratiquées. De nombreuses références existent en la matière.

L'itinéraire technique

Les couverts végétaux doivent s'envisager comme une culture à part entière. Outre la réglementation, il faudra être attentif aux principales étapes de l'itinéraire technique à savoir : 

  • composition du mélange,
  • semis,
  • fertilisation,
  • destruction.

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